Quand passer à un lit de grand ?

1465
Partager :

Que ce soit pour se préparer à l’arrivée de la seconde ou simplement parce qu’il est temps, la transition vers le lit double (ou lit double, ou matelas sur le sol !) est une étape importante dans les habitudes de sommeil de votre enfant. Souvent, vous étirez ce délai au maximum parce que finalement vous dormez et vous ne voulez pas gâcher la routine déjà en place. Mais vous devez le dire clairement, nous devrons le faire un jour. Alors allez-y ! Bedaine Urbaine vous donne ses meilleurs trucs pour faciliter la transition vers le lit double.

  • L’ âge idéal : il n’y a pas d’âge minimum pour transférer un enfant de sa berceau vers un matelas sans bar. Comme le préconise l’éducation Montessori, l’enfant peut dormir sur un matelas sur le sol dès les premières nuits. Cela dit, si l’enfant dort dans un lit surélevé, il est nécessaire d’attendre qu’il soit capable de grimper et de descendre de lui seul, en toute sécurité. Parce qu’on va se dire, un enfant qui pète la marboulette en descendant du lit est moins susceptible d’aimer son lit… Il doit aussi pouvoir bouger seul, sans danger. Il peut aussi y avoir une régression vers l’âge de 18 mois qui vous dit que votre bébé se sent à l’étroit dans son nacet et que, comme Elsa la Reine des Neiges, il aimerait être libéré ! Entre 8-10 mois et 18 mois, votre enfant ne comprend pas encore le danger, ni les instructions claires, afin de le sortir de sa bassinette pourrait être tout à fait rock n’roll ou même dangereux. Pas de zone grise : dès le début ou quand il est prêt !
  • Sécurité avant tout : les chances de se réveiller si votre enfant sort de sa chambre/lit est assez élevée. Pour une maman TopTop, il est naturel et instinctif de garder une oreille attentive aux enfants, même au milieu de la nuit. D’un autre côté, si cette nuit-là maman est plus fatiguée que d’habitude, vous ne l’entendez peut-être pas se lever. Alors ne prenez pas de chance, les escaliers sécurisés, les portes de placards, les prises de courant… pas seulement sa chambre, mais tout le sol. Toujours prudent, jamais pris mal ! Ces petites bêtes peuvent aller Vite !
  • Patience et répétition : il est certain que la première fois que votre enfant se trouve « libre » dans sa chambre, il peut essayer d’en sortir. Si c’est le cas, ça ne sert à rien de crier. Après 2-3 interventions douces où vous répéterez le même discours aimant que d’habitude, vous l’avertirez que c’est maintenant la dernière fois avec un sourire. Pour les interventions suivantes, vous le prendrez par la main, avec le moins de dialogue possible pour lui montrer qu’il n’y a plus de plaisir à étirer le dodo comme ça. S’il vous plaît, ne criez pas, ça ne ferait qu’aggraver la situation. Et puis répétez, répétez, et répétez à nouveau… Parce qu’un parent, il se répète en masse, tous les jours, pendant plusieurs années… Une main de fer dans un gant en velours, c’est ce qu’il vous faut maman !
  • Variables-dodo, systèmes de récompense et habitudes : Connaissez-vous les fameuses demandes qui arrivent JUSTE au moment du dodo ? Apprenez-les par cœur et assurez-vous d’y répondre avant de quitter la pièce la première fois. Par le chemin, aucun enfant n’est jamais mort de déshydratation nocturne (hihi !) Motivez votre enfant à réussir avec un tableau de motivation adapté aux goûts de votre enfant. Il fonctionne toujours mieux lorsque vous avez un but, un objectif, un privilège et/ou des récompenses de trippanting ! Porte ouverte, fermée, veilleuse, sans veilleuse, tasse d’eau, couettes bébé… OUI ! Si ces transitions/privilégies/habitudes simples peuvent vous faciliter la vie, eh bien, dites OUI ! J’ai mis ma main en feu, qu’à 18 ans il n’aura plus besoin de sa veilleuse.

A découvrir également : Quels sont les critères à prendre en compte pour bien faire une liste de naissance 

Et n’oubliez pas que Bedaine Urbaine reste à la fin du fil (ou Facebook) si vous avez besoin d’aide, de conseils ou simplement d’une pom-pom girl le temps de tout mettre en place. Vous avez également un atelier sur le sommeil du tout-petit, en format pré-enregistré, si jamais…

A lire aussi : Comment bien choisir une médaille de baptême ?

Partager :